Edito

La pandémie liée à la COVID-19, puis la guerre qui lui a succédé sur différents continents ont mis en lumière des contradictions en terme de politique publique, de priorités d’action et fait apparaître que le monde de demain devra être durable.

Le monde actuel nous lance un défi, le changement climatique en est un, à savoir créer un avenir durable pour les générations futures. Il est fondamental et stratégique de ne laisser personne sur le bord de la route. Nouveau Point De Vue sera inflexible sur ce principe.

En tant qu’acteurs, nous avons tous des rôles différents à jouer ou des actions à mener pour monter une table-ronde sur le rôle de la société civile de nos jours. Nous avons tous notre voix à faire entendre dans cette transition qui aura lieu.

Les décisions que nous prenons aujourd’hui auront des conséquences à long terme. La perspective de continuer sans se soucier du lendemain est simplement intenable, les cataclysmes de plus en plus fréquents et dramatiques, la sécheresse qui se propage, l’élévation de la hauteur des océans avec le risque de submersion de certaines régions du globe, l’impact sur la faune, la flore et la biodiversité sont là pour nous le rappeler car autrement cela voudrait dire que l’on ne tiendrait pas compte de l’ampleur de la souffrance humaine que notre mode de vie aurait déclenchée.

C’est pour cela aussi que nous insistons tant sur l’idée de l’autonomie stratégique ouverte. Plus que jamais, nous devons réfléchir sur nos valeurs. Préserver la compétitivité alors que nous sommes sur la voie d’une transition écologique et numérique n’est pas quelque chose que l’on peut faire juste en adoptant des lois, même si elles sont très bien rédigées, et même si elles ont fait l’objet de grandes discussions.

Nos prises de position résultent de la somme d’innombrables décisions stratégiques, d’investissement, de logistique, de conception de produits. Les décideurs politiques ont la mission de créer les conditions permettant que tout cela se produire parce que nous ne devons oublier personne dans la société que nous voulons créer. Nous devons changer de paradigme pour prendre en compte ces nouvelles données.

Si, par le passé, certains choisissaient d’ignorer la mise en évidence de profondes inégalités, il est à présent impossible de ne pas reconnaître leur dure réalité. Le monde de demain connaîtra les mêmes problèmes que maintenant, mais dans des conditions de plus en plus extrêmes pouvant aller jusqu’aux révoltes sociales.

Si nous tirons les bons enseignements de cette crise, nous serons en mesure de réunir le consensus social qui nous permettra d’accélérer les objectifs de développement durable pour parvenir à une société qui soit plus juste et plus unie.

Il est donc nécessaire que nous adaptions notre système d’éducation, de formation aux compétences dont l’industrie a besoin. Devenons des créateurs plutôt que des receveurs en écoutant la voix des partenaires sociaux et des autres organisations de la société civile qui sont impliqués dans cet effort parce que l’ouverture, ce n’est pas tout simplement l’ouverture au-delà la libre concurrence mais c’est de réaliser le libre-échange à l’ancienne, c’est-à-dire le fait de réfléchir ensemble et de tous partager cette idée qu’il y a une paix et une unité qui est possible et qui nous permet de nous rassembler.

N.P.D.V. est fermement convaincu qu’il faut un système d’entraide fort, solide et engagé qui assure un soutien financier et technique à tous, de la biodiversité et qui renforce les droits humains et l’inclusion.